Le sport automobile a toujours eu ce parfum de gomme chaude, d’huile moteur et d’adrénaline pure. Mais entre les préoccupations écologiques grandissantes, les réglementations toujours plus strictes et les autorisations qui se font désirer, l’organisation d’un slalom auto en Suisse devient un véritable parcours du combattant. Et pourtant, une petite révolution est en marche… ou plutôt en piste !
Le Slalom de Bière, terrain d’innovation
Après Bure, Bière, dans le canton de Vaud, le traditionnel slalom automobile – un pilier du calendrier sportif helvétique – vient d’ajouter une pierre à l’édifice d’une mobilité plus propre avec l’introduction d’une toute nouvelle catégorie : la L1-E. Derrière ce nom un peu cryptique se cache une idée simple mais brillante : permettre à des véhicules de série non modifiés – y compris des électriques – de concourir.
Oui, ta Tesla, ta Zoé ou même ta Cupra Born peuvent désormais affronter les cônes avec fierté, sans devoir passer par la case « prépa racing » et ses coûts prohibitifs.
Une nouvelle piste pour les sponsors
Mais cette nouveauté ne profite pas qu’aux pilotes du dimanche. Elle pourrait bien ouvrir la voie à un renouveau du sponsoring local et régional. En offrant une vitrine concrète aux véhicules électrifiés dans un cadre compétitif mais accessible, la catégorie L1-E attire l’attention de nouveaux acteurs : installateurs de bornes, fournisseurs d’électricité verte, garages spécialisés VE, startups de mobilité partagée…
On ne parle plus uniquement de performance, mais aussi d’innovation, de durabilité et de proximité. Autant d’arguments qui parlent aux sponsors modernes et aux collectivités locales, parfois frileuses face à l’image « polluante » du sport auto.
Un souffle nouveau pour les organisateurs
Pour les clubs et bénévoles qui se battent chaque année pour maintenir ces événements en vie, c’est une bouffée d’oxygène bienvenue. Car entre les normes de sécurité renforcées, les restrictions de bruit, les démarches administratives parfois kafkaïennes et des budgets en constante tension, tenir un slalom, c’est presque du militantisme.
En élargissant le champ des possibles avec la L1-E, le Slalom de Bière, après le slalom de Bure, prouve qu’il est possible d’allier passion mécanique et conscience écologique, sans renier l’esprit de compétition. Et qui sait ? Peut-être que cette ouverture ramènera aussi un nouveau public, plus jeune, plus connecté, curieux de voir ce qu’un VE peut faire quand on lui donne carte blanche sur une piste sinueuse.
Conclusion : vers un sport auto plus inclusif et durable
Le sport automobile amateur ne disparaîtra pas, il évoluera. Et grâce à des initiatives comme celle de Bière, il pourrait même retrouver un second souffle. Moins bruyant, peut-être. Mais toujours aussi vivant.
PS: rédigé par N.M. et corrigé grâce à l’IA